Tes mots s'étaient envolés aussi légèrement que la vaisselle. Je me les étais pris dans la tête, dans le cœur, ça m'avait tout fracassé au dedans. Il y avait plus de morceaux dans ma poitrine que dans la cuisine. Il était question d'un impôt, d'une taxe ou alors d'un crédit... je ne savais plus. Je me souvenais juste du principal, de quelque chose que l'on devait, des zéros qui s'alignaient sur une feuille, de la colère qui te montait aux joues mais surtout de la peur qui s'amusait à danser dans tes jolis yeux humides.
Et pour la première fois, je n'avais pas eu la force de combattre le monstre qui t'habitait, qui faisait en sorte que ça ne soit pas toi. Je n'avais eu qu'une envie: m'enfuir. Et j'ai fui. Je suis parti me réfugier dans la chambre, j'ai sorti ma plus belle craie de couleur puis j'ai dessiné sur l'un des murs une porte. Pas trop grande, pas trop petite, juste de quoi me laisser rentrer.
Je me suis alors envolé direction les étoiles, le bord du monde, le Rakuen, ou les trois à la fois, dans des mondes qui se distinguaient dans leur mélange, qui se réunissaient en se séparant. J'étais confus, guidé par la machine de mon cœur, nourrie à l'essence de mon sang bouillant, sur des voies tracées dans tous les temps.
J'étais ici ou, et, là, j'étais moi, ou, et, lui, j'étais plus, ou, et, j'étais encore, ou, et, j'étais bientôt. J'étais ou je serai émotion qui sera ou était pensée et avant ou après parole. J'étais livre sans mots, dessin sans traits, musique sans notes, musicien dans le dessinateur de l'écrivain. J'allais forcé où bon me semble, je montais en bas pour descendre d'en haut, je parlais muet pour voir sourd, je sentais le son pour toucher le goût. Je frappais en embrassant chacun d'entre toi, copies d'une seule personne à plusieurs. Plus, ou, et, moins je partais, moins, ou, et, plus, je m'approchais, plus, ou, et, moins j'étais fou, plus, ou, j'étais net. Je ne distinguerai plus le présent que fut le futur ni de de ce que sera le passé. Je me voulus lorsque je passe par la porte qui sera fermée. Je reviendrai lorsque je sais ce qu'il fut. Il sut qu'il sera je qu'il est lui. Il se rappellera ce qu'il est quand j'étais.
Et pour la première fois, je n'avais pas eu la force de combattre le monstre qui t'habitait, qui faisait en sorte que ça ne soit pas toi. Je n'avais eu qu'une envie: m'enfuir. Et j'ai fui. Je suis parti me réfugier dans la chambre, j'ai sorti ma plus belle craie de couleur puis j'ai dessiné sur l'un des murs une porte. Pas trop grande, pas trop petite, juste de quoi me laisser rentrer.
Je me suis alors envolé direction les étoiles, le bord du monde, le Rakuen, ou les trois à la fois, dans des mondes qui se distinguaient dans leur mélange, qui se réunissaient en se séparant. J'étais confus, guidé par la machine de mon cœur, nourrie à l'essence de mon sang bouillant, sur des voies tracées dans tous les temps.
J'étais ici ou, et, là, j'étais moi, ou, et, lui, j'étais plus, ou, et, j'étais encore, ou, et, j'étais bientôt. J'étais ou je serai émotion qui sera ou était pensée et avant ou après parole. J'étais livre sans mots, dessin sans traits, musique sans notes, musicien dans le dessinateur de l'écrivain. J'allais forcé où bon me semble, je montais en bas pour descendre d'en haut, je parlais muet pour voir sourd, je sentais le son pour toucher le goût. Je frappais en embrassant chacun d'entre toi, copies d'une seule personne à plusieurs. Plus, ou, et, moins je partais, moins, ou, et, plus, je m'approchais, plus, ou, et, moins j'étais fou, plus, ou, j'étais net. Je ne distinguerai plus le présent que fut le futur ni de de ce que sera le passé. Je me voulus lorsque je passe par la porte qui sera fermée. Je reviendrai lorsque je sais ce qu'il fut. Il sut qu'il sera je qu'il est lui. Il se rappellera ce qu'il est quand j'étais.