Un bouquet de fleurs –des belles roses acacias comme tu les aimes- à la main, je frappe doucement à la porte avant d’entrer, presque timidement, dans la petite chambre blanche. Allongée sur ce lit noyé de coussins défiant les couleurs du plus magnifique des arcs-en-ciel, tu sembles avoir été délicatement déposée là par quelques mains attentives et soigneuses, trop effrayées par l’idée de te bousculer ne serait-ce qu’un tout petit peu. Ta chevelure blonde, toujours aussi si volumineuse, si abondante, s’est éparpillée un peu partout autour de ta tête, tel un soleil qui rendrait aveugle toute personne qui oserait contempler ton si beau visage à la peau nuage de lait.
Mais, moi, dressé juste devant toi, je suis resté pétrifier par ton regard émeraude foncé, pointé sur la fenêtre grandement ouverte.
Une légère brise en avait profité pour se glisser dans la pièce et bercer ses occupants de son parfum sucré de printemps doux. Est-ce pour mieux profiter de cette fraîcheur que tu avais tourné ta tête dans cette direction ? Ou est-ce pour mieux voir ce qu’il y a derrière la fenêtre ?
Au-delà de la fenêtre, un moineau, posé sur la branche d’un chêne, pousse son sifflement joyeux. Il fait sa toilette, réajuste les plumes de son minuscule corps fragile à l'aide de son petit bec. Est-ce pour mieux voir le joli spectacle de mère nature que ton regard s’est figé à travers la fenêtre ?
Au-delà des feuilles de l’arbre, la ville, grande et belle, s’anime peu à peu. De temps en temps, elle laisse apercevoir une voiture pressée sur l’une de ses routes, poussée par le temps qui passe. Est-ce pour mieux voir la vie urbaine des hommes que ton regard s’est figé à travers la fenêtre ?
Au-delà des bâtiments, le ciel, au feu d’or, s’écarte pour laisser entrer sur scène l’imposant soleil. De ses rayons brûlants, il souhaite montrer au monde que, sans lui, celui-ci serait rien. Est-ce pour mieux voir la prétentieuse étoile que ton regard s’est figé à travers la fenêtre ?
Est-ce pour mieux voir ce qui t’attends après la vie que ton regard, figé à travers la fenêtre, s’est éteint ?
Un bouquet de fleurs –des belles roses acacias comme tu les aimais- tombe sur le sol.
Mais, moi, dressé juste devant toi, je suis resté pétrifier par ton regard émeraude foncé, pointé sur la fenêtre grandement ouverte.
Une légère brise en avait profité pour se glisser dans la pièce et bercer ses occupants de son parfum sucré de printemps doux. Est-ce pour mieux profiter de cette fraîcheur que tu avais tourné ta tête dans cette direction ? Ou est-ce pour mieux voir ce qu’il y a derrière la fenêtre ?
Au-delà de la fenêtre, un moineau, posé sur la branche d’un chêne, pousse son sifflement joyeux. Il fait sa toilette, réajuste les plumes de son minuscule corps fragile à l'aide de son petit bec. Est-ce pour mieux voir le joli spectacle de mère nature que ton regard s’est figé à travers la fenêtre ?
Au-delà des feuilles de l’arbre, la ville, grande et belle, s’anime peu à peu. De temps en temps, elle laisse apercevoir une voiture pressée sur l’une de ses routes, poussée par le temps qui passe. Est-ce pour mieux voir la vie urbaine des hommes que ton regard s’est figé à travers la fenêtre ?
Au-delà des bâtiments, le ciel, au feu d’or, s’écarte pour laisser entrer sur scène l’imposant soleil. De ses rayons brûlants, il souhaite montrer au monde que, sans lui, celui-ci serait rien. Est-ce pour mieux voir la prétentieuse étoile que ton regard s’est figé à travers la fenêtre ?
Est-ce pour mieux voir ce qui t’attends après la vie que ton regard, figé à travers la fenêtre, s’est éteint ?
Un bouquet de fleurs –des belles roses acacias comme tu les aimais- tombe sur le sol.