Un jour comme tous les autres jours, Julien ouvrit les yeux. Ce matin-là pourtant il se réveilla brutalement avec un affreux mal de tête. Ce fut tellement douloureux qu'il posa mécaniquement la main sur son front afin de savoir s'il avait de la température. Et avec étonnement il constata qu'il était non seulement en sueur mais qu'en plus il saignait: sa paume avait des tâches rougeâtres. Il se leva subitement puis se précipita dans la salle de bains face au miroir. Son reflet lui renvoya alors l'image d'un homme qui s'était réveillé avec la gueule de bois. Il se rappela qu'il avait la veille au soir effectivement bu quelques substances à moitié allongé sur le canapé.
Sa vision était un peu plus floue. Il se rapprocha de la glace pour mieux se regarder dedans et c'était avec surprise qu'il remarqua qu'il n'avait de plaies ni sur son front ni sur une autre partie de son visage. Il palpa son cou, son torse, son ventre, ses bras, ses jambes et même ses pieds mais il ne trouva pas une seule blessure. Pourtant, il était tâché de sang. Son cœur s'affola et ses battements se multiplièrent. Il essaya de comprendre ce qu'il s'était exactement passé durant la soirée.
Il était là sur le canapé en train de boire... et il rigolait. Il riait d'une blague que lui avait raconté un autre homme situé à côté de lui et qui avait, lui aussi, pas mal abusé de la boisson. Mais qui était-ce ? Son visage lui semblait familier... mais oui ! C'était Arthur son meilleur ami ! Après l'absence, le temps d'un weekend, de la femme de Julien, qu'Arthur trouvait charmante, ils avaient tous les deux décidé de passer la soirée du samedi ensemble en regardant un match de foot à la télé. D'ailleurs, ils s'étaient beaucoup amusés.
Puis, un certain nombre de canettes de bière plus tard, l'alcool aidant, Arthur lui avoua quelque chose. Julien, sur le coup, ne se rappela pas ce qu'il avait bien pu dire mais ça l'avait mis dans une rage si intense qu'il l'avait frappé si violemment qu'il l'avait vu tomber par terre, assommé. Il en avait profité pour partir dans la cuisine afin d'y chercher quelque chose...
Ne sachant plus quoi, Julien sortit alors de la salle de bain et, en allant dans la pièce concernée, remarqua qu'un tiroir était ouvert. Aussi effrayé qu'intrigué, il courut dans le salon et aperçut non loin du canapé, celui sur lequel il s'était endormi pourtant, une longue et tranchante lame plantée dans un corps inerte noyé dans une flaque rouge. Il comprit alors que les tâches qu'il avait sur lui ne provenaient pas de son sang mais de celui de son ami.
Il fut alors frappé d’une vision: il vit une scène floue où Arthur touchait sensuellement le corps d’une dame non insensible à ses phrases plus que flatteuses portant sur ses fines et délicates courbes...
Revenant à lui, presque aussi pâle que le cadavre, il se remémora alors ce que ce dernier lui avait confié avant que tout parte en vrille, avant que ses sentiments l'aient poussé jusqu'à le tuer. Arthur s'était approché, tel un serpent glissant vers sa proie, et lui avait alors murmuré à l'oreille :
- J'ai couché avec ta femme.
Sa vision était un peu plus floue. Il se rapprocha de la glace pour mieux se regarder dedans et c'était avec surprise qu'il remarqua qu'il n'avait de plaies ni sur son front ni sur une autre partie de son visage. Il palpa son cou, son torse, son ventre, ses bras, ses jambes et même ses pieds mais il ne trouva pas une seule blessure. Pourtant, il était tâché de sang. Son cœur s'affola et ses battements se multiplièrent. Il essaya de comprendre ce qu'il s'était exactement passé durant la soirée.
Il était là sur le canapé en train de boire... et il rigolait. Il riait d'une blague que lui avait raconté un autre homme situé à côté de lui et qui avait, lui aussi, pas mal abusé de la boisson. Mais qui était-ce ? Son visage lui semblait familier... mais oui ! C'était Arthur son meilleur ami ! Après l'absence, le temps d'un weekend, de la femme de Julien, qu'Arthur trouvait charmante, ils avaient tous les deux décidé de passer la soirée du samedi ensemble en regardant un match de foot à la télé. D'ailleurs, ils s'étaient beaucoup amusés.
Puis, un certain nombre de canettes de bière plus tard, l'alcool aidant, Arthur lui avoua quelque chose. Julien, sur le coup, ne se rappela pas ce qu'il avait bien pu dire mais ça l'avait mis dans une rage si intense qu'il l'avait frappé si violemment qu'il l'avait vu tomber par terre, assommé. Il en avait profité pour partir dans la cuisine afin d'y chercher quelque chose...
Ne sachant plus quoi, Julien sortit alors de la salle de bain et, en allant dans la pièce concernée, remarqua qu'un tiroir était ouvert. Aussi effrayé qu'intrigué, il courut dans le salon et aperçut non loin du canapé, celui sur lequel il s'était endormi pourtant, une longue et tranchante lame plantée dans un corps inerte noyé dans une flaque rouge. Il comprit alors que les tâches qu'il avait sur lui ne provenaient pas de son sang mais de celui de son ami.
Il fut alors frappé d’une vision: il vit une scène floue où Arthur touchait sensuellement le corps d’une dame non insensible à ses phrases plus que flatteuses portant sur ses fines et délicates courbes...
Revenant à lui, presque aussi pâle que le cadavre, il se remémora alors ce que ce dernier lui avait confié avant que tout parte en vrille, avant que ses sentiments l'aient poussé jusqu'à le tuer. Arthur s'était approché, tel un serpent glissant vers sa proie, et lui avait alors murmuré à l'oreille :
- J'ai couché avec ta femme.